Dans un post LinkedIn publié le 3 mars, l’Aéroport de Genève se réjouit de l’ouverture d’un nouveau magasin « éco-responsable » (les guillemets sont d’origine).
Dans le texte de l’article, il faut vraiment bien chercher ce qu’il y a de différent… Le seul indice – bien vague – étant ceci:
We have turned theory into action in partnership with Geneva International Airport by converting the Aelia Duty Free concept to eco-responsibility across all aspects, from the materials we use in store up to the products we sell.
https://www.moodiedavittreport.com/aelia-duty-free-opens-first-eco-responsible-store-at-geneva-airport/
Un magasin ne devient pas éco-responsable parce qu’on y met 3 étagères en bois durable et le terme « éco-responsable » dans le nom. Rien que les produits que l’on voit sur les photos le montrent, la plupart provenant de multi-nationales qui méprisent la planète et les êtres vivants qui y vivent.
Quand à l’espace de sensibilisation des passagers, dans un aéroport qui participe notamment à la popularité des vols courte distance low-cost, il prouve l’habileté des entreprises à culpabiliser les autres avant de remettre elles-même en question leur impact.
Photo d’illustration: Jé Shoots