Note: texte originellement publié dans le courrier des lecteurs du Journal de Morges dans son édition du 6 avril 2023
Alors que l’urgence climatique n’est plus à démontrer, il semblerait logique que toutes et tous – particuliers, entreprises, communes, cantons et confédération – tirent à la même corde et fassent le maximum pour protéger l’environnement en baissant leur impact.
Or, comme nous l’avons appris dans l’édition du 3 mars du Journal de Morges, le rail va être abandonné au profit de la route pour transporter les céréales entre les centres collecteurs de l’entreprise situés à Bussy-Chardonney (Hautemorges) et Penthalaz, car les installations ne sont plus aux normes et nécessitent des travaux « trop coûteux ».
Ce sont donc 120 trajets en camion qui achemineront ces 3’000 tonnes de céréales par an – en plus des 4’500 tonnes déjà transportées par ce biais – et qui viendront encombrer encore davantage les routes de la région, avec l’impact climatique et tous les désagréments pour les riverains que nous connaissons. Pourtant, les deux sites sont à proximité directe des rails et déjà équipés d’infrastructures de (dé)chargement !
A l’heure où il est demandé à la population de baisser son impact, notamment en optant pour une mobilité respectueuse du climat, il est urgent que des solutions soient trouvées et des incitations proposées aux entreprises pour éviter ce genre de décisions incompréhensibles qui vont à contre-courant des bonnes pratiques en matière de protection de l’environnement et de la santé des riverains.