Celles et ceux qui me connaissent savent l’importance qu’a pour moi le vélo, pas en tant que simple moyen de transport, mais en tant que mode de vie.
Avec mes près de 10’000 kilomètres par an, sur les routes été comme hiver, membre Provélo, on aurait pu s’attendre à ce que mon score au sondage PRO VELO destiné aux candidat·e·s au Grand Conseil soit de 100%… Et pourtant, j’ai reçu plusieurs retours de personnes ayant été étonnées que je ne fasse « que » 93% de réponses en faveur du vélo.
Voici donc, en toute transparence, les principales questions qui m’ont fait perdre des points et les explications de mes réponses:
Les passages à niveau doivent être sécurisés et remplacés par des alternatives appropriées (passerelles, passage inférieur, …) : Plutôt d’accord (au lieu de Tout à fait d’accord)
Si des infrastructures légères (type passerelle) permettent de by-passer les passages à niveaux, alors faisons-le. Mais je ne suis pas certain qu’il soit proportionné de créer des infrastructures aussi importantes que des passages sous-terrain pour des passages à niveau qui restent relativement peu nombreux dans notre région.
Les passages sous-terrain occupent de l’espace public, requièrent une grande quantité de béton et… sont très coûteux. Je privilégierais donc de garder ces montants pour réaliser d’autres infrastructures permettant de mieux sécuriser l’espace dédié aux vélos. Ce qui n’empêche toutefois pas de trouver des solutions pour rendre ces passages à niveau moins glissants !
L’accès des cycles dans les transports publics doit être : Payant
Je pars du principe que si je me déplace avec mon vélo dans le train, j’occupe plus d’espace et nécessite une infrastructure dédiée. Il est donc à mon sens normal que je contribue de manière plus importante au financement des infrastructures d’accrochage et à l’occupation de l’espace.
Je suis par contre pour une baisse des tarifs et surtout pour une procédure de réservation bien moins contraignante qu’actuellement, et évidemment pour une généralisation et une augmentation des espaces vélos dans les trains suisses.
De manière générale, les bus doivent prendre en charge les vélos : Plutôt d’accord
Dans un monde idéal, on devrait pouvoir monter et descendre de chaque véhicule avec notre vélo. Mais en tant que campagnard, j’utilise beaucoup le bus et il m’est arrivé régulièrement d’être fortement gêné au moment d’y monter avec une poussette car des vélos occupaient l’espace dédié à ces dernières. Les personnes à mobilité réduite sont également impactées.
Je ne pense pas que l’on pourra inventer de l’espace dans les bus et à moins de les accrocher derrière le véhicule comme sur les Car Postaux en montagne, ce qui n’est évidemment pas envisageable dans des lignes urbaines et péri-urbaines, je ne vois pas actuellement de solution pour le faire de manière harmonieuse avec les autres usagers.
Mais qui sait, peut-être une solution pourra-t-elle être trouvée à l’avenir pour développer la multimodalité ?
De manière générale, on remarquera aussi que sur les cinq candidat·e·s du district de Morges au Grand Conseil réalisant un meilleur score que moi, deux pratiquent très peu le vélo et un carrément jamais. C’est donc un signe positif d’ouverture envers les utilisatrices et utilisateurs d’autres types de mobilité et je les en remercie !
Et si on ne devait retenir qu’une seule chose de ce sondage, c’est que les Vert·e·s sont LE parti engagé pour le vélo !
Photo: souvenir d’un « vélotaf » de début de journée mémorable en octobre 2020 à Apples.
Je suis d’accord avec toi.
Et vive le parti du vélo, vive les Vert·es!